Réseaux géodésiques
Une des activités cruciales des organismes membres du CCSRG consiste à assurer la maintenance des réseaux géodésiques et leur intégration à la norme nationale du NAD 83 (SCRS). De plus, les Levés géodésiques du Canada (LGC) s’assurent que le Système canadien de référence spatiale (SCRS) est compatible avec les normes internationales et que les Canadiens ont un accès libre aux produits et services essentiels au positionnement GNSS précis.
Diverses applications en arpentage, en cartographie, en télédétection et en navigation exigent des repères fiables et stables aux coordonnées précises. Les repères les plus précis sont ceux ancrés dans le socle rocheux qui permettent le suivi des mouvements de la croûte terrestre : ces repères sont les points géodésiques. L’ensemble de ces points géodésiques forment des réseaux qui matérialisent des cadres de référence terrestres permettant le géoréférencement en coordonnées et la mesure de divers systèmes dynamiques de la Terre.
Il existe aussi d’autres repères traditionnels dont les coordonnées sont également disponibles à des fins d’arpentage. La majorité de ces repères ont été établis à l’aide d’instruments optiques (classiques) afin de densifier la couche géodésique et de faciliter l’accès au cadre de référence. Puisque leur position est connue avec une précision moyenne de quelques parties par million (ppm) à l’échelle régionale, ces points ne se prêtent normalement pas à une vérification de la qualité des levés GNSS de haute précision qui, ordinairement, ont une précision de 1 cm par rapport au cadre de référence et de 1 ppm par rapport aux repères voisins.
De nos jours, l’exactitude est devenue un facteur clé de la distinction entre les points géodésiques et les repères traditionnels. Les organismes membres du CCSRG diffusent les coordonnées d’environ un demi-million de points géodésiques passifs. Toutefois, il n’existe environ qu’un millier de repères tridimensionnels actifs et passifs de haute précision qui contribuent actuellement à la maintenance et à l’amélioration de nos cadres de référence nationaux.